Tout sur la violence domestique

Qu’est-ce que la violence domestique ?

La violence domestique peut être perpétrée par n’importe quel membre du ménage, tel qu’un partenaire intime, un parent, un enfant, un frère ou une sœur, un parent ou un membre du personnel. Lorsque la violence domestique est perpétrée par un partenaire intime, on parle de violence conjugale. Lorsqu’un enfant est victime de violence domestique, on parle de maltraitance d’enfant.

Les personnes issues de groupes marginalisés courent un plus grand risque de subir des abus. Cependant, il est important de reconnaître que n’importe qui peut être victime d’abus, peu importe son âge, sa race, son sexe, son orientation sexuelle, sa classe ou sa religion.

Types de violence domestique

La violence conjugale peut prendre plusieurs formes. La violence physique, c’est-à-dire quand quelqu’un blesse le corps d’une autre personne, lui causant de la douleur ou des blessures physiques. La violence physique comprend gifler, battre, frapper, donner des coups de pied, donner des coups de poing, pincer, mordre, étouffer, pousser, saisir, secouer ou brûler une autre personne.

Voici ce qu’est la violence domestique :

La violence émotionnelle ou psychologique, qui comprend les cris, les jurons, les injures, l’intimidation, la contrainte, l’humiliation, l’éclairage au gaz, le harcèlement, l’infantilisation, la menace, l’effroi, l’isolement, la manipulation ou le contrôle d’une autre personne. La violence émotionnelle/psychologique peut être tout aussi nocive que la violence sexuelle ou physique. La négligence, qui consiste à ne pas fournir à un enfant ou à un adulte à charge les nécessités telles que la nourriture, l’eau, les vêtements, un abri, des soins médicaux ou une surveillance. La négligence peut également être émotionnelle, ce qui implique de ne pas fournir d’amour, de soins et de soutien émotionnel à un membre de la famille.

L’abus technologique, qui consiste à utiliser la technologie comme moyen de menacer, de traquer, de harceler et d’abuser de l’autre personne. Des exemples de cette forme d’abus incluent l’utilisation de dispositifs de suivi pour surveiller les mouvements ou les activités en ligne d’une personne et l’exigence d’avoir accès aux médias sociaux ou aux comptes de messagerie de la personne.

Causes de la violence domestique

Historiquement, de nombreuses cultures patriarcales ont permis de battre et de châtier les femmes et les enfants, qui sont considérés comme la propriété de l’homme. De plus, le concept de la sexualité d’une femme est souvent lié à l’honneur de la famille. Par conséquent, toute action ou tout comportement d’une femme qui sont perçus comme des actes déshonorants envers la famille sont jugés et maltraités.

Les forces de l’ordre ont tendance à traiter la violence domestique comme une affaire familiale privée et hésitent parfois à intervenir ou à s’impliquer. Les actes de violence domestique sont souvent traités avec plus d’indulgence que les crimes commis par des étrangers. En fait, les abus sexuels par des partenaires intimes ne sont même pas reconnus comme un crime dans de nombreuses cultures.

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